- temporisation
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• 1780; temporisement 1468; de temporiser1 ♦ Action, habitude de temporiser. ⇒ attentisme.♢ Méd. Attitude d'attente et d'observation d'une maladie avant d'adopter une thérapeutique appropriée.2 ♦ Techn. Retard, d'une durée déterminée, à l'exécution d'une action. Introduire une temporisation dans une commande.⇒TEMPORISATION, subst. fém.Fait de différer une décision. Synon. ajournement, attentisme. Par prudence et par amour pour ses enfants, ma mère céda. Mon arrêt fut porté, non sans bien des temporisations et bien des larmes (LAMART., Confid., 1849, p. 99).— Spécialement♦ CYBERN. ,,Action de retarder l'effet d'un organe (relais) après la commande`` (PEYROUX Techn. Métiers 1985).♦ MÉD. (chir.). ,,Attitude qui consiste à observer pendant un certain temps l'évolution d'une maladie avant d'adopter une thérapeutique`` (Méd. Biol. t. 3 1972).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1782 (L.-S. MERCIER, La Destruction de la ligue, préf., p. XIII). Dér. de temporiser; suff. -(at)ion; cf. temporisement dep. ca 1470, GEORGES CHASTELLAIN, Chronique, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 5, p. 488. Fréq. abs. littér.:23. Bbg. GOHIN 1903, p. 267.
temporisation [tɑ̃pɔʀizɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1780; temporisement, 1468; de temporiser.❖1 Action, habitude de temporiser. ⇒ Ajournement, attentisme, opportunisme.0 Faut-il voir, dans cette temporisation, savante stratégie, ou maladresse; prudente patience, ou impéritie timorée ?Gide, Journal, 18 janv. 1943.2 Méd. Attitude d'attente et d'observation d'une maladie avant d'adopter une thérapeutique appropriée.
Encyclopédie Universelle. 2012.